Présentation

La ville de Sainte-Hermine est dirigée par Philippe BARRÉ, Maire depuis le 4 juillet 2020.


La commune de Sainte-Hermine se trouve située entre la plaine et le bocage. C’est un carrefour routier important entre Nantes et La Rochelle et entre Niort et Les Sables d’Olonne.

À la croisée de ces quatre routes est positionnée la statue de Georges Clemenceau avec ses poilus.

Sainte-Hermine s’est transformée avec l’arrivée de l’autoroute qui relie le sud-ouest à la Bretagne. Notre commune est un mélange de ruralité et d’industrie dynamisée par l’installation du Vendéopôle Atlantique. Sainte-Hermine a su s’adapter au développement industriel et peut encore accueillir des entreprises.

La population actuelle est de 3000 habitants, elle a augmenté de 10 % en 10 ans. Elle vit au milieu d'un patrimoine culturel et architectural très riche à travers la commune.
 

Nous avons fêté, en 2008, le bicentenaire de la naissance de SAINTE-HERMINE après sa fusion avec SAINT-HERMAND le 16 juin 1808. Depuis, la Commune s’est agrandie du territoire du SIMON LA VINEUSE en 1971.

L’agglomération est la deuxième commune le la communauté de Communes "Sud Vendée Littoral"
- Sa superficie est de 3 400 hectares.
- Sa population atteint les 3000 habitants.
- Son nombre d’élèves scolarisés : près de 1 000 en maternelle, primaire, collèges, public et privé confondus.

FICHE D'IDENTITE DE LA COMMUNE

La fiche territoriale créée par VENDEE EXPANSION permet d'établir une présentation démographique et socio-économique basée sur des données statistiques de l'INSEE issues des recensements.

ste_hermine2016.pdf STE HERMINE2016.pdf  (728.14 Ko)

Equipements scolaires :

- 1 école maternelle publique « Gérard Jamin »
- 1 école élémentaire publique « Le Pré Vert »
- 1 groupe scolaire privé (maternelle et élémentaire) « Sainte Marie »
- 1 collège public « L’ Anglée »
- 1 collège privé « Saint Paul »

Equipements socio-culturels :

- Bibliothèque municipale
- École de musique (Communauté de Communes Sud Vendée Littoral)
- École municipale de sports 
- Salle de Cinéma « Le Tigre » (association)

Zones industrielles

- Z.I Les Terres Douces et Z.A Des Noues
- Parc d’activités Vendée-Atlantique : Vendéopôle Sud Vendée Atlantique

Evolution de la commune

Histoire Locale
Chef lieu de canton qui porte son nom, Sainte-Hermine n’apparaît dans les textes anciens qu’au 12e siècle. C’est alors le nom d’un château situé dans ce qui était à l’époque la paroisse de Saint-Hermand. Ce n’est qu’après la Révolution qu’apparaît la paroisse de Sainte-Hermine qui tient son nom de la chapelle du château aujourd’hui disparu en mémoire de Sainte Irmine, qui vécut au 8e siècle et mourut dès les premières années du 9e.
 
Située à la limite du bocage et de la plaine, Sainte-Hermine fut, depuis les temps les plus reculés, sur une voie de passage nord-sud très fréquentée. Cette situation explique que Sainte- Hermine a été peuplée très anciennement mais qu’elle eut à souffrir de nombreux et fréquents passages de troupes au fil de l’Histoire et que rien, ou presque, ne subsiste des constructions anciennes.
Toutefois, Sainte-Hermine n’a pratiquement pas souffert des Guerres de Vendée, dont les combats les plus proches n’atteignirent que les communes limitrophes du canton comme La Caillère ou La Réorthe. Il est vrai que, située sur la route de Fontenay-le-Comte à Luçon, notre commune était un poste républicain.
 
 
Fusion entre Sainte-Hermine et le Simon la Vineuse en 1971
"Mes chers Amis, 1970 s’est terminé dans la neige, le verglas et le froid. 1971 commence de la même façon, mais pour les habitants de Sainte-Hermine et Simon-la-Vineuse, le 1er janvier 1971 est le début d’une année qui leur apportera du nouveau.
 
En effet, Monsieur le Préfet de la  Vendée, par Arrêté en date du 8 janvier 1971, a prononcé la fusion de nos deux communes à dater du 10 janvier 1971. C’est la raison pour laquelle ce bulletin, qui jusqu’ici était distribué seulement aux habitants de Sainte-Hermine, le sera aussi à ceux de Simon-la-Vineuse."
"Avant de vous donner les raisons qui ont motivé cette grave décision des deux municipalités, je voudrais, en leurs noms et en mon nom personnel, vous adresser, ainsi qu’à vos familles, nos meilleurs voeux de bonheur, de santé et réussite dans tout ce que vous entreprendrez. Le voeu que nous formulons également c’est que 1971 soit pour Sainte-Hermine et Simon-la-Vineuse le début d’une ère de prospérité qui verra l’accroissement et le développement de la nouvelle Commune Vendéenne pour le bien de tous.
 
Fusion de communes… Voilà un grand mot qui, en France et même dans notre département, a fait coule beaucoup d’encre, provoqué de nombreuses discussions et polémiques, mais qui, pour la Vendée particulièrement, a toujours été synonyme de réussite.
 
Le projet de fusion entre Sainte-Hermine et Simon-la-Vineuse n’est pas nouveau. Il y a quelques années déjà, Monsieur Hirtz, alors Sous-Préfet de Fontenay-le-Comte, nous en avait entretenus sur l’initiative du gouvernement. C’était l’époque où fusionnèrent Chantonnay, le Puy-Belliard et St-Mars-des-Prés – Les Herbiers, le Petit-Bourg et Ardelay– La Roche-sur-Yon, le Bourg et Saint-André d’Ornay – Mouzeuil et Saint-Martin-sous-Mouzeuil – Fontenay-le-Comte et Charzais, etc.
 
Les deux municipalités, en plein accord, n’ont même pas voulu en discuter, estimant alors fort justement qu’il n’existait pas de motifs suffisants pour prendre une aussi grave décision.
Depuis, se sont produits des faits nouveaux et très importants :
Le remembrement a solutionné, pour nos deux communes, l’important problème des chemins ruraux ; la réalisation d’une zone industrielle en commun en a montré la très grande utilité et je ne prendrai pour exemple que le chemin n° 23 limitrophe de communes qui, traversant en biais le terrain prévu pour cette zone industrielle, nécessitait une rectification de tracé, donc de frontières entre les deux communes, opération à la procédure longue et compliquée si nos deux communes n’avaient pas fusionné ;
 
Enfin, et surtout, la très grande évolution sur le plan démographique, social et économique, autant pour Sainte-Hermine que pour Simon-la-Vineuse.
Cette évolution crée une situation grave qu’il ne faut pas ignorer et qu’il est nécessaire de regarder en face. En effet, nous en sommes arrivés aux situations paradoxales suivantes :
 
- La population de Sainte-Hermine croît sans cesse, mais lentement faute d’espace, celle du Simon-la-Vineuse décroît faute de pouvoir utiliser son espace ;
 
- La commune de Sainte-Hermine a la forme d’un huit, la ville se trouvant entre les deux boucles. Dès qu’elle veut s’étendre, elle se trouve sur le territoire des communes voisines: Simon-la-Vineuse, Thiré, Sainte-Étienne-de-Brillouet. La commune de Simon-la-Vineuse forme un bloc bien uni ayant des limites communes avec Sainte-Hermine sur plusieurs kilomètres, mais ne peut exploiter cet avantage faute de moyens et de ressources.
 
- Simon-la-Vineuse a une vocation certaine pour le tourisme local, mais pour l’attirer et le fixer, il faut disposer d’un centre commercial. Sainte-Hermine est une cité  commerçante prête à se développer encore si on lui en donne l’occasion, mais son territoire ne se porte guère à l’exploitation du tourisme.
 
- Pour créer une zone industrielle, il faut un terrain bien situé certes, mais surtout la proximité d’une agglomération importante possédant une solide infrastructure et si l’on veut que l’une et l’autre se développent, il devient indispensable de disposer d’espace pour créer des lotissements particuliers et édifier des HLM. Simon-la-Vineuse dispose de terrains, Sainte-Hermine a déjà cette infrastructure à laquelle elle travaille depuis longtemps avec son important centre scolaire, ses bâtiments administratifs neufs : poste, perception, gendarmerie, ponts-et-chaussées, gare routière, l’important centre de secours incendie doté d’un matériel très moderne, auxquels il faut ajouter : le foyer de personnes âgées, un cinéma, des salles de réunions, etc.
 
Dès lors, il n’y a pas besoin d’être un économiste distingué pour comprendre la solution qui s’imposait et que les deux municipalités ont choisie. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, cette grave décision ne s’est pas prise rapidement et il a fallu de nombreuses conversations entre les deux communes pour que mon collègue et ami, Monsieur Gandemer, Maire du Simon-la-Vineuse, et moi-même comprenions que le projet avait mûri et devait devenir très rapidement une réalité.
 
Nous avons alors provoqué une réunion des deux municipalités à Sainte-Hermine. Elle était présidée par Monsieur Maccioni, Sous-Préfet de Fontenay-le-Comte, et les vingt-sept conseillers municipaux représentant les deux municipalités étaient tous présents. Monsieur le Sous- Préfet nous a exposé, budgets et chiffres en mains, que sur le plan financier et compte-tenu de la différence de population, aucune des deux communes ne serait avantagée ou désavantagée par rapport à l’autre si le rapport entre les dépenses était conservé.
 
Il a clairement exposé comment la fusion pouvait se faire sur le plan administratif. Après cette intervention le Monsieur le Sous-Préfet, chaque conseiller municipal a pu poser des questions sur les points qu’il désirait voir expliqués ou approfondis. C’est seulement après cette intéressante discussion que les deux municipalités, à l’unanimité, ont décidé de voter, chacune de leur côté, pour la décision définitive et cela naturellement à bulletin secret.
 
Dans la soirée même, Sainte- Hermine a voté et le résultat a été le suivant :
- Sur 17 votants :
   - Pour la fusion ....................... 14
   - Contre la fusion .................... 1
   - Bulletins blancs .................... 2
 
Quelques jours après, Simon-la- Vineuse communiquait le résultat de son vote :
- Sur 10 votants :
   - Pour la fusion ....................... 9
   - Bulletin blanc ....................... 1
 
Au total :
- Sur 27 votants :
   - 23 suffrages pour la fusion
   - 1 suffrage contre la fusion
   - 3 abstentions.
 
Ce vote, je crois, n’a besoin d’aucun commentaire.A la suite de cette décision, les deux municipalités ont adressé à la Sous-Préfecture une délibération indiquant les résultats et demandant la fusion de Sainte-Hermine et Simon-la-Vineuse. La Sous-Préfecture a transmis, avec avis très favorable, à la Préfecture car il appartient au Préfet de prendre l’Arrêté de fusion.

Celui-ci a pris cet Arrêté fixant la fusion des deux communes au 10 janvier 1971. Aussitôt promulgation, les maires et adjoints des deux communes ont dressé leur démission à Monsieur le Sous-Préfet, comme le prévoit la loi, et le nouveau conseil municipal comprenant les 27 conseillers municipaux des anciennes municipalités de Sainte-Hermine et Simon-la-Vineuse, s’est réuni le dimanche 31 janvier 1971 pour procéder à l’élection du maire et des adjoints. Je me contente de donner les résultats sans détails, la presse ayant donné le compte-rendu de cette réunion.
Ont été élus :
- Maire : Monsieur Gérard JAMIN
- Maire adjoint spécial : Monsieur Maurice GANDEMER de Simon-la-Vineuse
- Adjoints : Messieurs André ROUSSEAU, Clément POUPARD, Ulysse GERMAIN
 
Il faut bien préciser qu’aux élections de mars 1971, la municipalité comprendra 17 conseillers seulement."
 
G. JAMIN
Vice-Président du Conseil Général
Maire de Sainte-Hermine
Extrait du bulletin municipal de Ste-Hermine n° 4 - 1971


Evolution démographique
Au point de vue démographique, Sainte-Hermine avait 2700 habitants en 1846, ce qui fut le maximum. Ce nombre a ensuite régulièrement décliné jusque dans les années 1970.
 
Il était de 2304 habitants en 1975, puis est passé à 2339 en 1982. Actuellement la population est de 2 625 habitants.
 
L’évolution de la démographie est parallèle à l’activité économique de notre commune et de son pays environnant. Sainte-Hermine a longtemps été tributaire de l’agriculture qui était l’activité principale.
Sainte-Hermine n’a pas profité de l’évolution économique dans les années 1970 et 1980. A l’époque, seules la SOHETRA et LARSS FOSS donnaient du travail aux Herminois et aux habitants des communes environnantes.
 
 

Evolution économique
Au début du siècle, l’activité était essentiellement rurale. C’est à cette époque que sont apparues les coopératives laitières, surtout dans le sud du département. C’est en 1897 que la laiterie vit le jour à Sainte-Hermine. Il y avait de nombreux artisans et petits commerces. C’était l’époque prospère des foires où les journaliers venaient se gager, où les femmes venaient vendre leurs produits.
Dans les années 60-70, des opportunités d’implantation se sont présentées sans aboutir.
 
Sainte-Hermine restait toujours une commune rurale. L’activité agricole de Sainte-Hermine et de ses environs permettait de faire vivre la CAVAC qui est maintenant route de La Roche.
 
Puis des zones d’activités ont été créées. Ce fut le début de la rurbanisation.
L’arrivée de l’autoroute NANTES-NIORT, aux portes de Sainte-Hermine, bouleverse l’économie herminoise.
 
Des entreprises plus importantes se sont implantées sur le Parc Atlantique sous l’impulsion de Monsieur de LAMBILLY, Conseiller général et Président du Syndicat mixte Sud-Vendée-Ouest, puis de son successeur Norbert BARBARIT, des projets importants ont vu le jour.
 
Ces dernières années, Sainte-Hermine s’est engagée dans une évolution qui doit amener des créations d’emplois indispensables pour le maintien de l’activité artisanale et commerciale.
 
Que de chemin parcouru en un siècle !





Contacts

Mairie de Sainte-Hermine

22 route de Nantes 
85210 SAINTE-HERMINE 

Tél: 02 51 97 89 49 
Mail : contact@sainte-hermine.fr 

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